Marx – une semaine, un philosophe 12

Marx

Ici, c’est l’année du bac philo. Pour ne pas se contenter de cours tristounets, nous avons choisi d’aborder le sujet en famille en élargissant notre culture philosophique. Chaque semaine, nous sélectionnons un philosophe, regardons de courtes vidéos, essayons de résumer les idées marquantes, en discutons et prolongeons par une ou des lectures si nous en avons le temps. Pour commencer, nous avons vu le célébrissime Socrate. Puis, nous avons enchaîné avec Platon et Aristote, puis Descartes, Spinoza, Leibniz, Kant, Schopenhauer, Nietzsche, Sartre et Pascal. Passons à Marx.

Des vidéos pour mieux cerner le philosophe

Les infos & concepts-clés que nous avons notés

  • Philosophe et économiste allemand.
  • L’histoire mène au socialisme et à une société sans classe (communisme). Le capitalisme ne peut qu’aller à sa perte, à cause de contradictions internes. C’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le patron cherche à faire le plus de bénéfices possibles donc il acquiert des machines et il limite la part des hommes. Cela va mener à des révoltes qui doivent devenir une révolution.
  • Les bénéfices sont la différence entre ce que produit l’ouvrier et ce que le patron paye. C’est le « surtravail ». Les prolétaires voudraient des salaires de plus en plus élevés, mais les bourgeois veulent augmenter leurs profits, donc ils ne payent qu’un salaire de subsistance pour maintenir une classe de prolétaires. Ils en mettent certains au chômage, ce qui crée une armée de réserve, prête à accepter des conditions de travail encore pires.
  • Il y a une lutte des classes entre la bourgeoisie, qui possède les moyens de production et accumule du capital, et les prolétaires qui n’ont que leur force de travail, donc les patrons contre les travailleurs. C’est un conflit permanent pour le partage des fruits de la production. La classe en soi : on vit d’une certaine manière. ≠ La classe pour soi : quand il y a une prise de conscience de classe, donc des intérêts communs qui valent la peine de lutter.
  • Les individus appartiennent à la classe dans le système de production. L’économie détermine les classes sociales. L’existence détermine la conscience : comportements communs de classe. S’il y a prise de conscience des intérêts communs, cela mène à une lutte collective.
  • Le travail est devenu aliénant. Le menuisier voit le fruit de son travail et peut en être satisfait. À l’usine, on est dépossédé de ce que l’on produit. « La facilité même du [travail aidé par la machine] devient une torture en ce sens que la machine ne délivre pas l’ouvrier du travail, mais dépouille le travail de son intérêt. » Cela crée aussi de l’insécurité, car le travailleur est tout à fait remplaçable.
  • « La religion est l’opium du peuple. » Cela signifie qu’elle endort et apaise le peuple qui souffre en lui promettant une récompense via Dieu. Il n’y a plus besoin de se révolter puisque la vie malheureuse donne droit à un bonheur éternel futur. Donc la religion sert les élites. C’est une consolation pour une vie temporaire difficile avant une vie éternelle, mais c’est un bonheur futur et illusoire. → Le peuple doit se réveiller et faire la révolution pour obtenir un bonheur présent et réel.

À lire, si on en trouve le temps et l’envie :

Le fantôme de Karl Marx, éditions Les Petits Platons

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