La conscience en philo

La conscience

Ici, c’est l’année du bac philo. Pour ne pas se contenter de cours tristounets, nous avons choisi d’aborder le sujet en famille en élargissant notre culture philosophique. Depuis quelque temps, chaque semaine, nous sélectionnons un philosophe. Nous avons ajouté à ce rituel d’étudier les 17 notions du programme de philo de terminale générale. Après l’art, le travail et la technique, passons à la conscience.

Des vidéos pour mieux cerner la notion

Les thèses, références et exemples que nous avons notés

  • Descartes : « Cogito ergo sum » : je ne sais pas qui je suis, mais je sais que je suis une chose pensante. -> 1 personne = 1 conscience. Fondement de toute connaissance. Le corps est un automate dirigé par l’esprit.
  • Kant : Avoir un « je » me distingue des animaux. La conscience de soi est un privilège de l’homme. On ne peut s’empêcher de relier nos perceptions et sensations à un moi unificateur.
  • Spinoza : La conscience maintient l’homme dans l’illusion qu’il connaît l’origine de nos actions et limite l’homme dans la connaissance de ses vices (= penchants devenus habitudes, que la morale réprouve).
  • Bergson : « Demandons-nous quels sont les êtres conscients et jusqu’où le domaine de la conscience s’étend dans la nature. »
  • Hume : Toute connaissance est issue de l’expérience. Il n’existe pas de moi, mais seulement des perceptions.
  • Nietzsche : La conscience morale serait une ruse théologique asservissante, un moyen de culpabiliser l’homme et de l’empêcher de devenir un surhomme qui crée ses propres règles.
  • Pascal : « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. » -> La pensée nous donne notre dignité.
  • Hegel : La conscience doit s’incarner dans le monde au sein d’une action → aspect pratique.
  • Marx : La conscience de l’homme est déterminée par son environnement → ma position sociale détermine la conscience que j’ai de moi-même.
  • Freud : Lapsus révélateur → « Le moi n’est pas maître dans sa propre maison. » Notre inconscient détermine notre pensée consciente. Je n’ai pas conscience de certains éléments de moi-même.
  • Sartre : L’homme ne se définit que par sa liberté ≠ du coupe-papier dont l’essence précède l’existence. Angoisse existentielle, d’où mauvaise foi. Le moi est une construction sociale (ex du garçon de café) mais seule la mort grave une fois pour toutes ce que l’on est.
  • ex divers : spécifique à l’homme ou intégrable par ex dans une IA ? / Conscience immédiate accessible aux animaux mais conscience réfléchie ou morale ? / Perte de conscience → identité brisée ? / Existence intimement liée à la pensée, alors si on ne pense pas, on cesse d’exister ? Continuité de la conscience ?

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