J’ai des enfants qui n’aiment pas faire de l’anglais pour faire de l’anglais. Il faut que ça ait un sens. Et cela me semble assez logique. L’année où nous sommes partis à Londres pour les vacances, ils étaient motivés, il y avait un but. Les autres années, c’est plus dur et, malheureusement, Londres n’est pas facile d’accès depuis !
Du coup, souvent, nous faisons en anglais ce que nous aurions pu faire en français, mais l’anglais devient un moyen, un mode d’expression et plus une fin en soi. L’anglais devient la langue d’un livre ou d’une chanson. A ce sujet, j’ai déjà présenté différents ouvrages en anglais, mais aussi écrit sur :
Dans le même ordre d’idées, nous regardions jusque-là de courtes vidéos en anglais, en ligne (accès gratuit) :
- des vidéos pour chanter
- des vidéos avec de petits dialogues
- des vidéos documentaires courtes
- des vidéos avec des tutos créatifs ou scientifiques
Depuis quelque temps, nous avons commencé à regarder des longs métrages en anglais : dessins animés, films. Nous avons opté pour la version anglais oral + sous-titrage en anglais. Avec des sous-titres en français, on peut ne pas s’intéresser du tout à l’anglais. Avec les deux versions en anglais, on a un support complémentaire, l’écrit vient consolider l’oral ou vice versa, mais on reste dans l’anglais.
Dans un premier temps, ils ont craint que la compréhension soit difficile – ce n’est pas simple de juger ses propres compétences ! Alors nous avons pris des dessins animés et films déjà vus en français dans le passé. Pas de stress : nous nous souvenons de l’histoire à défaut des dialogues précis, nous avons un contexte.
Et cela marche très bien ! De plus en plus souvent, ils privilégient les DVD pour choisir les langues. A l’époque où j’étudiais l’anglais, j’avais adopté la même méthode, mais trouver des cassettes vidéos en anglais avec sous-titrage en anglais était une vraie gageure… aujourd’hui, c’est bien plus simple !