Incontournable, bien sûr, lorsque l’on passe quelques jours à Blois : le château royal de Blois. Ce n’est pas le plus grand de la région et mes enfants ont même pensé que la visite serait (trop) rapide. Finalement, nous y avons passé un long moment et il y avait plus à voir qu’ils l’avaient d’abord cru !
La particularité la plus notable de ce château est qu’il offre la possibilité de voir des architectures de différentes époques :
- les fondations médiévales, du XIIIe siècle,
- l’aile Louis XII, de style gothique, de la fin du XVe siècle,
- l’aile François Ier, de style Renaissance, du XVIe siècle,
- et l’aile Gaston d’Orléans, de style classique, du XVIIe siècle.
Autant dire que c’est comme prendre un cours d’architecture en version accélérée !
Les salles d’architecture permettent de mieux comprendre les différentes périodes de construction et de restauration du château. On y trouve maquette, gargouilles, ornements, emblèmes, etc.
Les appartements royaux sont meublés, suite à une restauration de Félix Duban au XIXe siècle. On peut voir, notamment, la chambre de Catherine de Médicis, où elle est morte, ou les appartements de François Ier.
La visite est accompagnée d’un histopad, comme nous en avions utilisé à la Conciergerie. Cela a confirmé notre opinion sur cet accessoire : il est intéressant en ce qu’il peut apporter des plus à la visite (reconstitutions historiques, zoom sur des détails, etc.), mais il faut se discipliner pour ne pas se retrouver à faire une visite dans un lieu historique, les yeux rivés sur un écran ! Notre solution a consisté à regarder d’abord autour de nous, puis consulter l’histopad en complément.
Et, partout, des emblèmes et des initiales à repérer, comme un jeu de piste qui occupe un bon moment, d’un étage à l’autre.
Et on finit en beauté par la salle des États Généraux, immense (540 m2) et colorée, dans laquelle nous nous sommes efforcés d’imaginer la réunion convoquée par Henri III.