Transmettre l’essentiel à l’école (et à la maison)
d’Isabelle Servant
illustré par un collectif d’illustrateurs
chez Eyrolles
paru en 2019
dans la collection Apprendre autrement
17 x 24 cm, couverture souple, 192 pages
Description :
La première partie de cet ouvrage s’interroge sur ce qui est le plus important à transmettre à nos enfants, afin de les aider à grandir pour devenir autonomes, sereins et acteurs d’une société qui a tant besoin de s’améliorer.
Viennent ensuite 30 compétences clés choisies pour remplir cet objectif, réparties en 3 sous-parties : développer une relation saine à soi-même, construire les apprentissages, développer une relation saine aux autres et au monde. Pour chaque compétence, on trouve un argumentaire, une citation inspirante et des exemples d’écoles à l’étranger qui ont choisi de mettre en avant cette compétence.
Enfin, 9 contributeurs, parmi lesquels Isabelle Filliozat ou Ken Robinson, prennent la parole pour donner leur vision du rôle de l’école. On trouve aussi de nombreux liens et QR codes vers des vidéos illustrant les propos de l’auteure et des contributeurs. Et pour que chacun puisse participer à la discussion et témoigner de ce qu’il met en place, une page Facebook dédiée a été créée.
Notre avis :
Si cet ouvrage s’intéresse au système scolaire, on peut l’inscrire dans une démarche plus globale : oui, apprendre à lire, écrire et compter, c’est important, mais quels sont les concepts, les valeurs, les savoir-faire ou savoir-être qui ne figurent pas dans le programme des écoles et sont pourtant essentiels, qu’ils soient transmis par la famille ou l’extérieur ? Chaque parent peut y réfléchir et choisir ce qui lui tient à cœur, tout y trouvant des pistes concrètes.
L’auteure, elle-même anciennement enseignante, a visité des écoles dans différents pays (États-Unis, Japon, Inde, Islande, Finlande…) et décrit ici de nombreuses initiatives intéressantes dont on pourrait s’inspirer. Ces témoignages sont concrets et captivants : si cela peut être mis en place avec succès à l’étranger, pourquoi pas chez nous ?
Le ton global est très positif. L’auteure a choisi de ne pas mettre l’accent sur ce qui n’est pas fait, mais sur tout ce qui pourrait être fait, dans des domaines variés, et le tout clairement présenté.