Mercredi dans les salles : Riddle of Fire

Riddle of Fire, photo du film

Nous en avions entendu parler, car ce film a reçu le prix du public pour Mon premier festival, à l’automne dernier. Puis, la bande-annonce nous a intrigués. Ensuite, nous avons eu l’occasion de voir ce premier long métrage de Weston Razooli, tourné en 16 mm et non en numérique, avec un petit budget.

Riddle of Fire, affiche

Le film commence avec une expédition montée par Alice, Hazel et Jodie, qui partagent un même objectif : pouvoir jouer à des jeux vidéo. Et pour cela, ils sont prêts à tout. Quand ils découvrent que la mère de Jodie et Hazel a protégé la télé avec un code parental, ils marchandent. La mère, souffrante, rêve d’une tarte aux myrtilles. Une mission qui aurait pu être simple mais va prendre une tournure inattendue.

Riddle of Fire, photo du film

De son côté, Petal voudrait se faire des amis. Elle vit avec sa mère, une taxidermiste étrange qui tient sous sa coupe son frère (joué par le réalisateur), ses deux sœurs et un homme, dans une ambiance très étrange.

Riddle of Fire, photo du film

La quête des uns va les mener à croiser l’entourage de l’autre, dans un univers menaçant et magique, au cours d’une longue journée riche en rebondissements.

Riddle of Fire, photo du film

Ce film est très difficile à classer. Il sort indéniablement du lot : on en ressort avec le sentiment d’avoir plongé dans une histoire originale, dans un monde proche du nôtre mais pas tout à fait identique. La forêt du Wyoming prend des airs enchantés, certains personnages ont un pouvoir elfique. Weston Razooli le décrit comme une « comédie d’aventure néo-féérique ». On y trouve clairement de l’aventure, un peu de fantastique, une touche de western, un côté sombre et une poésie proche du folklore celtique… Cela tient en effet du conte de fée, mais clairement dépoussiéré !

Riddle of Fire, photo du film

L’histoire est racontée du point de vue des enfants. Ceux-ci sont particulièrement autonomes, vivant leur vie sans foi ni loi, juchés sur leur motocross, un fusil de paintball en bandoulière. Les adultes y sont soit absents, soit franchement menaçants. Aux enfants de se débrouiller ensemble, dans des situations peu communes, mais ils sont pleins de ressources.

Riddle of Fire, photo du film

C’est souvent drôle, parfois inquiétant, sauvage et poétique, mais non dénué de réflexion – quelle aventure vivent les préados pendant les grandes vacances à l’heure des consoles vidéo ? Nous avons été pris sous le charme de ce film et allons bien sûr suivre l’actualité de Weston Razooli, parce qu’il semble savoir s’y prendre pour conter une histoire !

Riddle of Fire, photo du film

La bande-annonce :

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