Parmi les œuvres au programme pour le bac français de mon 16 ans se trouve La princesse de Clèves, de Mme de La Fayette. Par chance, mon grand aime les classiques et a pu lire le roman et l’étudier sans souci.
Nous avons toutefois décidé d’élargir un peu la thématique, comme nous avons toujours aimé le faire en instruction en famille et avons cherché d’autres ressources. C’est ainsi que nous avons trouvé La princesse de Clèves, une BD publiée chez Dargaud, dont on doit le scénario et les dessins à Catel et Claire Bouilhac.
Bien sûr l’un ne remplace pas l’autre et je doute qu’un examinateur du bac serait heureux qu’un élève ne lui parle que de la BD ! Toutefois, mon 16 ans a apprécié de lire la BD en complément, de voir comment de longues descriptions pouvaient être remplacées par des coups de crayon, d’y retrouver une histoire qu’il a trouvée fidèle, et de la revoir d’un œil neuf sous ce format.
D’autre part, le prologue et l’épilogue de la bande dessinée mettent en scène Mme de La Fayette elle-même, ainsi que Monsieur de La Rochefoucauld, apportant un contexte au récit.
Je dois admettre que, pour ma part, j’étais sceptique : le format d’une BD pouvait-il vraiment se prêter à l’adaptation d’un roman classique ? Et finalement, j’en ai apprécié la lecture. Gageons qu’elle rend Mme de La Fayette plus accessible à ceux qui redoutent les romans anciens !