L’exposition Pompéi – Promenade immersive, Trésors archéologiques, Nouvelles découvertes, au Grand Palais, repoussée à juillet avec le confinement, est désormais prolongée jusqu’au 2 novembre 2020. Nous en avons profité pour aller la visiter.
Immersive, la promenade l’est bien car une rue de Pompéi a été reconstituée pour que nous puissions y déambuler. C’est entre ces antiques murs de pierre que nous aurons l’occasion de faire des découvertes.
Si les habitants de Pompéi ont péri dans l’éruption du Vésuve en l’an 79, leurs ombres fantomatiques se croisent à nos côtés. Deux civilisations se juxtaposent.
L’exposition est multiple : c’est d’un côté l’histoire de cette ville et de la vie quotidienne qu’on y menait, révélée par les découvertes archéologiques. Des bijoux, des objets divers et des œuvres d’art, telle cette mosaïque, sont exposées pour nous permettre d’imaginer la vie des habitants romains.
Les romains n’appréciaient visiblement pas les murs blancs et ornaient l’intérieur de leur domus de grandes fresques ou de médaillons. Ces œuvres sont présentées en version zoomée sur écran géant, procurant ainsi une possibilité pour tous les visiteurs de les admirer dans les détails. Cela nous a semblé une utilisation tout à fait intéressante d’images filmées, puisqu’elles apportent un plus par rapport à une visite sur place. Ajoutés à l’ambiance sonore (bruits de la ville, musique, etc.), ces écrans immenses contribuent à la sensation d’immersion.
L’exposition, c’est bien sûr également le souvenir de cette terrible éruption qui a ravagé Pompéi, avec ses nuées ardentes si rapides qu’il n’était pas possible de les fuir. Les visiteurs bénéficient d’ailleurs d’un théâtre antique pour s’asseoir et admirer le Vésuve… et le voir entrer en éruption tous les quarts d’heure. Rien de tel pour voir à quel point les nuées ardentes sont impressionnantes !
Et, enfin, c’est l’histoire de fouilles archéologiques, étalées au fil du temps depuis le XVIIIe siècles jusqu’aux dernières découvertes datant de 2017. Des vidéos montrant l’équipe d’archéologues au travail permettent de découvrir leurs efforts et leurs trouvailles. Parmi celles-ci, et pas des moindres, une inscription au fusain sur un mur (moyen courant de communiquer à l’époque) qui laisse supposer que la date de l’éruption ne serait pas le 24 août, comme le pensaient les historiens jusque-là, mais le 24 octobre.
A l’image des archéologues qui consacrent des heures à assembler les pièces d’une œuvre brisée, une installation interactive propose de reconstituer des puzzles de trouvailles archéologiques. Les garçons se sont bien amusés à s’y essayer !
A noter : il est également possible, depuis hier le 16 septembre, de visiter une maison de Pompéi grâce à un casque de réalité virtuelle. Malheureusement pour nous, cela n’était pas encore disponible le jour de notre visite. Il faut juste penser à le réserver en plus (mais sans frais supplémentaires).
Pour découvrir l’exposition en vidéo :