Kina & Yuk, renards de la banquise : en ce moment au cinéma

Kina & Yuk, affiche du film

Depuis le 27 décembre dernier, on peut voir dans les salles Kina & Yuk, un film d’aventure familial de Guillaume Maidatchevsky, à qui l’on doit Aïlo, une odyssée en Laponie.

Kina & Yuk, aurores boréales

Le film raconte l’histoire de deux renards polaires qui s’apprêtent à devenir parents dans le Grand Nord, mais qui se retrouvent séparés à cause de la fonte des glaces : chacun se retrouve sur un bout de banquise. Ils vont alors tout faire pour se retrouver avant l’arrivée des petits. Inspiré d’une histoire vrai, ce conte dépaysant nous amène à côtoyer de près les animaux du grand froid.

Kina & Yuk, craquement de banquise

Les renards ne parlent pas, bien sûr, et c’est Virginie Efira qui fait la voix off, nous entraînant dans ce voyage polaire. Elle nous conte l’histoire et le ressenti des animaux et on y croit assez pour voir l’impression de retrouver ces émotions sur les museaux des renards, d’autant que ces plans sont très serrés.

Kina & Yuk, renard polaire

Nous avons assisté à l’avant-première de Kina & Yuk dans le cadre de Mon premier festival et avons ainsi pu échanger avec le réalisateur. Les enfants présents dans la salle ont posé de nombreuses questions, cherchant à comprendre comment on peut faire « jouer » des renards polaires comme des stars de cinéma. Guillaume Maidatchevsky a raconté les conditions de tournage à moins 40 degrés, mais aussi le fait que les renards étaient bel et bien sauvages même s’ils avaient été habitués à la présence des humains. Cela implique donc de pouvoir s’adapter à des animaux qui ne vont pas forcément faire ce que l’on souhaite, d’avoir prévu plusieurs caméras et plusieurs scénarios au cas où ils partent de l’autre côté, etc. La bienveillance vis-à-vis des animaux et le refus de les contraindre ressortaient largement de son discours.

Kina & Yuk, solitude

Sans message écologique explicite, le film nous montre malgré tout la beauté de la nature sauvage et le danger lié au réchauffement climatique. La scène où la banquise craque n’est d’ailleurs pas un trucage ; le réalisateur nous expliquait que ce n’était malheureusement pas rare. Les humains sont quasiment absents de l’histoire, on reste sur le point de vue de l’animal, même pour les scènes en pleine ville.

Kina & Yuk, les deux renards

Crédit pour toutes les photos du film : @Valdés

La bande-annonce :

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