En ce moment et jusqu’au 04/07/2022, le Muséum national d’histoire naturelle propose l’exposition L’odyssée sensorielle, sous la Grande Galerie de l’Évolution. Il s’agit d’une immersion, impliquant les sens, dans le monde du vivant. Au programme : les flamants nains, la savane de nuit, la forêt tropicale, l’écholocalisation, sous le sol, les prairies, l’océan et la banquise.
Le premier sens à être stimulé est celui de la vue : nous sommes entourés d’écrans, parfois des projections ont également lieu sur le sol.
Côté ouïe, il s’agit d’enregistrements de milieux naturels, sans commentaires de la part d’un scientifique. L’odorat est également impliqué, mais de manière plus subtile. Comme nous avions le nez pris, nous avons eu parfois l’impression qu’il y avait quelque chose à sentir, sans pouvoir réellement en profiter. Par contre, en ce qui concerne le toucher, il nous a bien semblé sentir des secousses alors que nous étions assis sur des « icebergs ».
Une fois le parcours sensoriel terminé, on arrive dans une dernière salle qui ressemble plus à une exposition habituelle du Muséum : vitrines, panneaux informatifs, manipulations. Du coup, il faut essayer de retenir les questions que l’on se pose tout au long de la visite, parce que les différentes thématiques sont abordées dans cette seule salle.
Nous avons eu la chance de visiter l’exposition sur un temps très calme, à l’heure du déjeuner. C’est le meilleur moyen de profiter de l’expérience. Les enfants ont apprécié la balade et certains films valent le coup d’être vus en grand : par exemple, celui sur les insectes des prairies était très impressionnant à ce format, et la salle nous plaçant sous la terre nous a permis d’observer ce qui est d’ordinaire invisible. Mais nous sommes restés un peu sur notre faim avec la petite salle pédagogique et sommes sortis avec des questions restées sans réponse à défaut d’avoir bénéficié de plus d’explications via des cartels ou, encore mieux, la présence d’un médiateur.
